Dr.Richard Hunt (RCA)

Né en 1951 (Alert Bay, Colombie-Britannique)

Richard Hunt est né à Alert Bay mais a vécu la majeure partie de sa vie à Victoria. Il a commencé à sculpter avec son père, feu Henry Hunt, à l’âge de treize ans. En 1973, Richard a commencé à travailler au Royal British Columbia Museum en tant qu’apprenti sculpteur sous la direction de son père et l’année suivante, il a assumé les fonctions de sculpteur en chef du Thunderbird Park Carving Program.

En 1986, Richard Hunt a démissionné du Royal British Columbia Museum pour entreprendre une nouvelle carrière d’artiste indépendant. Il vient d’une famille d’artistes de renommée internationale, dont son père Henry Hunt et son ami Mungo Martin.

En 2004, Richard a été accepté comme membre de la Royal Academy of the Arts en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles dans le domaine des arts visuels. La même année, Richard a reçu un doctorat honorifique en beaux-arts de l’Université de Victoria.

En mars 2015, la Monnaie royale canadienne lance une troisième pièce avec le motif Richard Hunt. Le premier, « the Welcoming », suivi de « Two Loons » et récemment, « Mother Feeding Baby ». En avril, la course sur route Victoria TC 10K choisit le design de Richard Hunt, « Dancing Heron » comme logo de course. En 2021, la Monnaie royale canadienne a publié une quatrième pièce avec Richard Hunt, une pièce en or pur intitulée « Ramming Bighorn Sheep »

Déclaration de l’artiste

« J’essaie de me souvenir de remercier nos ancêtres pour avoir gardé nos traditions et notre culture vivantes. Ils ont traversé beaucoup de difficultés pour nous. La principale influence dans mon travail artistique est venue de mon père, Henry Hunt, ainsi que du travail de Willie Seaweed. Ce sont ces personnes qui ont transformé nos œuvres d’artisanat en art historique. Je crois que le moment est venu de reconnaître nos œuvres comme biens culturels. Quand je fais quelque chose, j’en revendique les droits pour moi, et en même temps pour nos enfants et tous les Kwakwaka’wakw. Ce sont eux qui en sont vraiment propriétaires.

J’avais treize ans quand j’ai décidé que je voulais être sculpteur. Mes frères et moi étions allés cueillir des baies à Saanich pour gagner de l’argent. J’ai rêvé de baies toute la nuit et je me suis réveillé le lendemain matin en sachant que je voulais être sculpteur comme mon père. Ma mère m’a dit d’aller apprendre de mon père, et c’est comme ça que j’ai commencé, en fabriquant des petites pagaies et des masques. C’était un passe-temps qui s’est transformé en un moyen de gagner un revenu tout au long de mes années d’école. Plus je sculptais, plus je réalisais que ce que je sculptais venait de ma culture. C’est pourquoi je crois que ce que je crée est un bien culturel et c’est mon travail d’éduquer le public sur ma culture autant que possible pour la garder vivante.

Par l'artiste

Aucun résultats...

Désolé, aucun résultat n'a été trouvé avec ces paramètres de recherche. Veuillez réinitialiser et réessayer.